MOISSONS AVANT L'AGRICULTURE



Les moissons avant l'agriculture

Des moissons avant l'agriculture

La Recherche N°382, janvier 2005

par Ehud Weiss, chercheur post-doctorant au Peabody Museum de l'université de Harvard et à l'université Bar-Han de Ramat-gan, en Israël.

EN DEUX MOTS

La baisse du niveau de la mer de Galilée, en Israël, consécutive à une sécheresse, a permis la découverte du site d'Ohalo II, jusque-là submergé. Il était occupé il y a 23 000 ans par des chasseurs-cueilleurs. Les archéologues y ont découvert, fait unique pour un site aussi ancien, plusieurs dizaines de milliers de restes de végétaux. Dès cette époque, des hommes du Proche-Orient consommaient de grandes quantités de graminées. Ils collectaient des espèces à petits grains, dont il est pourtant difficile d'extraire les parties consommables, et aussi des céréales sauvages. Ces dernières étaient même transformées en farine : une meule contenant encore des grains d'amidon a été découverte. Ainsi, de nombreux aspects du mode de vie que l'on croyait associés à l'apparition de l'agriculture existaient déjà plus de 10 000 ans avant celle-ci.


Ohalo en Israel
Ohalo en Israel

LE SITE D'OHALO II, HABITUELLEMENT SUBMERGE PAR LA MER DE GALILÉE, n'est accessible que l'été, à condition que l'année soit assez sèche. Il y a 23 000 ans, au moment de l'occupation du site, il était probablement bordé par une forêt ouverte.

Site d'Ohalo
Site d'Ohalo

Des moissons avant l'agriculture

Les préhistoriens ont beau savoir qu'ils étudient des populations de « chasseurs-cueilleurs », l'aspect « cueilleur » leur échappe le plus souvent. C'est tout l'intérêt des restes végétaux exceptionnellement conservés dans un site israélien de 23 000 ans, qui révèle en particulier la familiarité avec les céréales des populations de cette époque.


L'été 1989 était particulièrement chaud et sec. Les précipitations de l'hiver avaient été rares, et les réserves d'eau étaient au plus bas en Israël. En particulier, le niveau de la mer de Galilée, aussi nommée lac de Tibériade, seul lac d'eau douce du pays, avait fortement chuté. Sur les rives, on parcourait à pied sec de vastes zones habituellement submergées.
En se promenant sur ces plages inhabituelles, au sud-ouest du lac, un pêcheur local découvrit sur le sol un amas d'outils en silex. Honnête, il téléphona sans tarder à l'archéologue responsable de la région, Dani Nadel. Lorsqu'il reçut cet appel, ce dernier ne se doutait pas que sa vie professionnelle en serait transformée, et qu'il consacrerait désormais le plus clair de son temps à ce site exceptionnel, nommé Ohalo II. Les étés où le niveau de la mer de Galilée était assez bas, il a dirigé les fouilles, explorant plus de 2 000 mètres carrés au fil des années. Le reste du temps, il a étudié les vestiges récupérés.
Les charbons présents en abondance ont permis de dater de 23 000 ans la présence des hommes à cet endroit, par la méthode du carbone 14 avec spectroscopie de masse [1]. On était alors au beau milieu du Paléolithique supérieur*, à l'époque du dernier maximum glaciaire, lorsque des calottes glaciaires couvraient une bonne partie de l'Europe et de l'Amérique. Le climat dans ce qui est aujourd'hui Israël était alors plus froid et plus sec qu'aujourd'hui.
Pourquoi Ohalo II est-il si exceptionnel ? D'abord parce que dans aucun autre site du Paléolithique supérieur de la région on n'a trouvé autant de vestiges si bien conservés : outils en silex et en basalte (la roche locale), foyers, ossements d'animaux, arêtes de poissons, coquilles de mollusques, ainsi qu'une sépulture. Mais le plus extraordinaire concerne les restes végétaux: on a retrouvé à Ohalo II des vestiges de huttes en branchages et, surtout, plus de 90 000 restes de graines et de fruits, représentant 142 espèces différentes. C'est plus que n'importe quel site contemporain ou plus ancien, et plus que bien des sites plus récents.

Tamisage fin

La fouille d'Ohalo II et l'analyse de ces restes végétaux ont donc fourni des informations inédites sur l'alimentation végétale des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique. En particulier, en 2004, nous avons montré que les occupants de ce site consommaient une grande diversité dè graines. Ils ramassaient déjà les ancêtres sauvages du blé et de l'orge, une dou-zaine de milliers d'années avant que leurs descendants ne commencent à domestiquer ces plantes. Les restes botaniques découverts à Ohalo II sont dans un état de conservation stupéfiant. Nous avons même retrouvé des fragments d'épis contenant encore des grains et portant des barbes ! La proximité du lac, responsable pour partie de cette bonne conservation (lire : «Une conservation exceptionnelle »), nous a aussi permis de récupérer assez facilement ces restes végétaux. Nous avons en effet pu tamiser dans l'eau la totalité des sédiments enlevés lors de la fouille, à travers une grille de 1 millimètre. Les résidus qui flottaient, essentiellement du charbon, ont été collectés avec un tamis de 0,25 millimètre. Enfin, avec une grille de 0,5 millimètre, nous avons tamisé environ 20 % de ce qui avait traversé la grille de 1 millimètre, pour collecter les résidus fins et lourds.
Grâce à cette méthode, nous savons précisément quel type de plantes était présent en chaque endroit du site. Notre premier travail a été la reconstitution de l'écosystème et du paysage environnants. Chaque espèce de plante a en effet des besoins spécifiques en termes de conditions de croissance, de climat, de sol, de rayonnement solaire, etc. À l'aide de données géobotaniques actuelles, nous avons regroupé les plantes d'Ohalo II en cinq types d'habitat différents : forêt, berges de fleuve, milieu salin, milieu lacustre et un habitat sec inconnu.
La forêt poussait sur les pentes orientales de la Galilée inférieure et les hauteurs occidentales du Golan. Elle s'étendait peut-être sur les pentes des collines proches du site, voire jusqu'aux bords du lac. On y trouvait des arbres et des arbustes : chêne du mont Tabor, pistachier, olivier, amandier, aubépine, jujubier... Elle n'était pas très dense, et.les espaces entre les arbres permettaient que poussent aussi des graminées, telles que l'orge et l'amidonnier sauvages, et des herbacées, telles que l'ail ou les lentilles.


Pierre plate
Cette pierre plate d'une quarantaine de centimètres de lon a servi de meule pour l'écrasement de céréales. Elle était calée dans le sol par du sable et de petits galets.

Riche alimentation végétale

Quelle était l'alimentation végétale des hommes qui vivaient dans un tel environnement ? Ils se procuraient des hydrates de carbone en ramassant de l'orge et de l'amidonnier sauvage, ainsi que des glands du chêne du mont Tabor. Des fruits et des baies, tels que les raisins sauvages, les figues sauvages, les framboises et les jujubes, leur fournissaient des sucres, des vitamines et des oligoéléments. Ils consommaient aussi des plantes riches en graisses : olives, pistaches, amandes sauvages, et plusieurs plantes des familles des borraginacées et des composées.
De façon surprenante, les protéines sont peu représentées dans cette alimentation végétale. On en trouve surtout dans les légumineuses, lentilles ou pois. Or, il y avait peu de restes de ce type de plantes à Ohalo II. La raison de cette absence ne peut être la mauvaise conservation des restes : il n'y a pas de raison qu'ils se soient plus dégradés que les autres. Peut-être l'emplacement du site, au voisinage du lac et de la forêt de chênes, permettait-il un approvisionnement suffisant en protéines animales ? Les restes animaux retrouvés à foison indiquent qu'en tout cas les habitants d'Ohalo II n'en manquaient pas. Mais la véritable surprise vient de l'abondance des graminées à petits grains [2]. Nous en avons retrouvé plus de 16 000 restes, soit 15 % du nombre total de restes végétaux. Ces graminées à petits grains sont a priori des ressources alimentaires peu rentables. Par exemple, dans les espèces du genre brome - les plus fréquentes de cette catégorie à Ohalo II -, les grains sont très serrés dans les épis, et il est assez difficile de les en extraire. Leur consommation nécessite donc un long travail de préparation, pour un résultat somme toute assez maigre. Plusieurs raisons nous incitent pourtant à penser que ces graminées à petits grains constituaient la nourriture de base à Ohalo II.
D'abord, leur abondance à petits grains indique plus que certainement un ramassage délibéré. En outre, tous les grains étaient complètement mûrs. Cela signifie que lorsqu'elles ont été ramassées, les tiges de ces plantes étaient jaunes, sèches et cassantes. Il est donc peu vraisemblable que ce ramassage ait eu d'autres buts que l'alimentation, le garnissage du couchage par exemple : les plantes auraient alors été ramassées lorsqu'elles étaient vertes (lire: «Des huttes confortables »).

Spectre large

Par ailleurs, bien que les céréales à gros grains aient été domestiquées il y a des milliers d'années, les graminées à petits grains servaient encore il y a peu de source principale d'hydrates de carbone dans certaines parties du monde. Ainsi, le brome mango était récolté et constituait une denrée de base dans le centre du Chili jusqu'au XIXe siècle. Des espèces de brome étaient aussi collectées par des chasseurs-cueilleurs d'Amérique du Nord, tels les Cahuilla, les Karok, les Luiseno et les Mowok, en Californie. Il est notable que deux de ces plantes, le brome des toits et le brome raide, sont d'origine méditerranéenne : ce sont les Européens qui les ont importées en Amérique. En changeant de continent, le brome raide, dont nous avons trouvé des grains à Ohalo II, a donc continué, pendant près de 25 000 ans, à nourrir des chasseurs-cueilleurs. L'abondance et la diversité des graminées, céréales comprises, à Ohalo II, confortent aussi l'une des principales hypothèses sur les processus qui ont conduit à l'agriculture, «la révolution du spectre large» proposée il y a bientôt quarante ans par Kent V. Flannery, aujourd'hui à l'université du Michigan. Selon cette hypothèse, au Proche-Orient, l'invention de l'agriculture a été précédée d'une période durant laquelle les hommes ont fortement diversifié leurs ressources alimentaires, afin de pallier des pénuries. Ils se seraient ainsi familiarisés avec les espèces, animales et végétales, qu'ils ont finalement domestiquées. La rareté des restes végétaux pour le Paléolithique avait jusqu'à présent empêché de tester l'hypothèse à leur propos. Les seules études qui la soutenaient concernaient l'alimentation carnée.
Les végétaux consommés à Ohalo II étaient, nous l'avons vu, très divers. Les céréales à petits grains comptent pour 35 % du volume total des restes de graminées, contre 65 % pour les grains de céréales (beaucoup moins nombreux, mais nettement plus gros). Dès le début du Néolithique, il y a environ 10 000 ans, quand les hommes ont commencé à cultiver des céréales, celles-ci constituaient plutôt près de 80 % du total. Ce chiffre dépasse 90 % sur la plupart des sites postérieurs. La largeur du spectre alimentaire végétal d'Ohalo II, encore plus grande que ce que l'on aurait pu imaginer, s'est donc considérablement réduite au cours de la dizaine de milliers d'années suivantes. Il reste encore malheureusement difficile de dire à partir de quand les populations du Levant ont commencé à récolter ces graminées. Pour le Paléolithique moyen*, deux sites seulement ont livré des indices. Dans la grotte de Kébara, en Israël, occupée il y a 60 000 à 48 000 ans, E. Lev, de l'université Bar-Ilan, en Israël, et ses collègues, ont identifié une dizaine de grains de graminées, parmi près de 4 000 graines représentant 52 espèces. Selon eux, la bonne conservation des restes végétaux dans la grotte permet de dire que les graminées constituaient une part très faible de l'alimentation de ses occupants. Ceux-ci préféraient apparemment les légumineuses. Selon une autre équipe, qui a fouillé la grotte d'Amud, toujours en Israël, les hommes de Neandertal qui l'ont occupée il y a 70 000 à 55 000 ans auraient exploité des herbacées et des graminées. Ces données reposent toutefois sur l'étude de phytolithes, des corps siliceux contenus dans les cellules végétales, qui ne permettent pas d'identifier avec précision les espèces dont ils sont originaires.


Restes vegetaux
Une conservation exceptionnelle
DES RESTES VÉGÉTAUX HAUTEMENT PÉRISSABLES ONT ÉTÉ CONSERVÉS À OHALO II.
Quelques exemples sont présentés ci-contre, grossis environ 20 fois: fleur de soude égyptienne (a), capsule de centaurée (b), base d'épillet de blé sauvage (c), fruit de mercuriale (d) et cupule de gland immature (e). Comment ont-ils été préservés ? D'abord grâce à leur carbonisation dans des conditions pauvres en oxygène : peut-être ont-ils brûlé sous les murs effondrés des huttes. Ensuite, le niveau du lac a monté. Des dépôts de limon et d'argile ont rapidement recouvert et protégé les vestiges archéologiques. Cette immersion a aussi empêché les bouleversements ultérieurs par les vagues, le vent ou la pluie. Combien de sites semblables, submergés sous la mer de Galilée ou sous d'autres lacs, attendent-ils d'être découverts ?


LES GRAMINÉES D'OHALO II

Graminés à petits grains nombre de restes
Vulpin
Alopecurus utriculatus/arundinaceus
1814
Brome
Bromus pseudobrachystachys/tigridis
10995
Orge douce
Hordeum glaucum
932
Orge côtière/méditerranéenne
Hordeum marinum/hystrix
574
Puccinellie
Puccinellia convoluta
1853
Céréales nombre de restes
Orge sauvage
Hordeum spontaneum
2503
Blé sauvage
Triticum dicoccoides
102

Mouture préagricole

Quoi qu'il en soit, grâce aux découvertes d'Ohalo II, nous savons maintenant qu'il y a 23 000 ans au moins que des hommes exploitent de façon habituelle des céréales pour se nourrir. Dès cette époque, ces plantes fournissaient la plus grande part de leur alimentation végétale. Mais il y a mieux : nous avons la preuve qu'ils moulaient ces grains de céréales pour en extraire l'amidon, plus digeste. C'est-à-dire qu'ils fabriquaient de la farine. Enfouie dans le sol de l'une des huttes, nous avons trouvé une pierre en forme de diamant. Pendant la fouille, nous l'avions baptisée l'« enclume », car nous supposions qu'elle avait été utilisée, même si nous ne savions pas dans quel but. Il s'agissait en fait d'une meule. Dans les fissures de la surface, nous avons en effet retrouvé 150 grains d'amidon, les plus anciens connus. Avec Dolores Piperno et Irene Holst, du Muséum d'histoire naturelle des États-Unis, nous sommes même parvenus à identifier qu'une vingtaine de ces grains provenaient de l'écrasement de grains d'orge sauvage (3). De telles meules sont connues depuis le Paléolithique moyen, mais le seul usage que l'on avait pu démontrer jusqu'à présent était l'écrasement de colorants (4).
En outre, nous avons aussi trouvé, à quelques mètres de cette même hutte, un foyer en forme de four, un pavement circulaire de pierres noircies par le feu et couvertes de cendres. Cette structure est analogue à celles qu'utilisent des nomades actuels de la région pour faire cuire du pain sans levain. Il est donc tentant de supposer que de la pâte, fabriquée avec la farine d'amidon, était cuite à cet endroit.
On le voit, de nombreux aspects de la vie quotidienne, dont les préhistoriens attribuaient autrefois l'origine à l'apparition de l'agriculture, étaient déjà présents chez des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique. Ainsi, les occupants d'Ohalo II vivaient dans des huttes de branchages, mais le fait, que l'on retrouve des restes de plantes qui mûrissent à toutes les saisons indique qu'ils restaient là pendant une bonne partie de l'année, sinon en permanence. Toutefois, il y a une grande différence entre la récolte de céréales sauvages et la culture délibérée de ces plantes. Les faits rassemblés à Ohalo II n'éclairent pas les motivations de ceux qui ont, bien plus tard, inventé l'agriculture. Ils étendent à l'alimentation végétale ce que l'on savait déjà pour l'alimentation animale : ce n'est pas tant la nature de l'alimentation qûi a changé radicalement lors de la « transition du Néolithique »> mais plutôt les modes d'acquisition des ressources alimentaires.

E. W.


Pour en savoir plus

A. Testart, Les Chasseurs-cueilleurs ou l'origine des inégalités, Société d'ethnographie, Paris, 1982.
J. Cauvin, Naissance des divinités, naissance de l'agriculture, CNRS éditions, 1994.
L'alimentation des hommes du Paléolithique. Approche pluridisciplinaire. Actes du colloque international de la Fondation Singer-Polignac, 4-5 décembre 1995, sous la direction de M. Patou-Mathis, ERAUL 83, 1997.


* Le Paléolithique supérieur s'étend d'il y a 40 000 ans environ jusqu'à l'invention de l'agriculture, il y a 10 000 ans.
* Le Paléolithique moyen s'étend d'il y a 500 000 ans à il y a 40 000 ans.


[1] D. Nadel et al., Arch. Sci., 22, 811, 1995.
(2) E. Weiss et al., PNAS, 101, 9551, 2004
(3) D. Piperno et al., Nature, 430, 670, 2004.
(4) Sophie de Beaune, « Du grain à moudre sur les néandertaliens », La Recherche, janvier 2003, p. 56.
[5] D. Nadel et E. Werker, Antiquity, 73, 755, 1909.
(6) D. Nadel et al., PNAS, 101, 6821, 2004.


Des huttes confortables


Hutte d'Ohalo
Hutte d'Ohalo

LE SOL DES HUTTES ÉTAIT LÉGÈREMENT CREUSÉ. POUR LA STRUCTURE LA MIEUX CONSERVÉE, LA « HUTTE NUMÉRO 1. », même les restes du mur étaient préservés. Dani Nadel et Ela Werker, de l'Université hébraïque de Jérusalem, ont proposé une restitution de cette hutte, en se fondant sur les analyses de charbons et en s'inspirant de constructions du même type réalisées par les Bushmen du Kalahari, en Afrique du Sud, et par les Aborigènes australiens (ci-dessus) (5). Selon eux, le squelette du mur et du toit était en épaisses branches de tamaris, de saule et de chêne. Ce squelette était couvert par des couches de branches plus fines, d'herbes et de feuilles de différentes espèces. Nous avons aussi démontré qu'une partie du sol de la même hutte avait été soigneusement couverte de végétaux. Des tiges d'une trentaine de centimètres au maximum, portant des feuilles, étaient disposées à plat, peut-être liées en fagot. Toutes ces tiges provenaient de plantes du genre Puccinellia. L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'il s'agissait d'un aménagement destiné au couchage, comme on en observait chez des chasseurs-cueilleurs du passé récent. Ce serait en l'occurrence le plus ancien « lit » du monde(6)!





Hutte d'Ohalo
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Ohalo en Israel
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Pierre plate
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Restes vegetaux
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Site d'Ohalo
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